Biographie largement imaginaire, empruntant souvent à l’improvisation et à la digression, Noire la neige (roman), permet de redécouvrir le destin singulier de Valaida Snow (1903-1956), chanteuse et trompettiste de jazz américaine aujourd’hui oubliée, et dont la carrière fut brisée par son séjour en camp de concentration en Europe durant la Seconde Guerre mondiale. Elle a joué et/ou enregistré avec Earl Hines, Count Basie, Teddy Weatherford, Willie Lewis, Fletcher Henderson, Bill Coleman, (…)
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Littérature
Articles
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Noire, la neige
1er mai 2008 -
Straight Life
1er août 1982 -
Le monastère, journal d’un religieux
1er mars 1988Dernière œuvre de Dikran Tcheugurian, jeune écrivain victime parmi d’autres du génocide de 1915, ce journal d’un religieux illustre le drame d’une sensibilité déchirée entre les impulsions d’une nature délicate, ardente et généreuse, et la condition de clerc célibataire. Un monastère, des moines, des orphelins sur fond d’événements dramatiques, Chouchane, présence féminine insolite — autant d’images d’une culture en survie dans un style résolument incisif participant d’un renouveau de la (…)
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Au nom du père et du fils
18 mars 2021, par Varoujan« …le buste de mon père était si lourd, qu’au moment de le descendre de son piédestal il m’a échappé des mains et s’est cassé en mille morceaux ; je les ai gardés jusqu’à l’âge de 36 ans dans notre appartement au troisième étage, à l’angle de Normandie et Sunset, jusqu’au jour où un parfait inconnu mettant bout à bout les morceaux les a posés devant moi et a disparu. »
L’irruption de la prostituée américaine — l’étrangère — dans l’appartement de Los Angeles a brisé le fragile équilibre de (…) -
L’impossibilité du vide
18 mai 2016, par VaroujanCette anthologie propose une promenade dans la ville à travers la littérature. Celle-ci, en donnant consistance à l’espace qu’elle nomme, décrit, évoque, invoque, nous en offre une précieuse intelligence sensible. Ce n’est pas un panorama, mais une sélection personnelle, donc subjective. Depuis le début des années 1980, au gré de ses lectures Jean-Charles Depaule a recueilli ces textes qui, de James Agee à Émile Zola, en passant par Marguerite Duras, Jean Echenoz, William Faulkner, Barbara (…)
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Le piéton chronique,
Carnet de promenades
1er novembre 2011« La marche à pied est une maladie chronique et inoffensive. Elle est commune à une grande part de l’humanité. On peut la rendre plus singulière en la pratiquant dans un espace déterminé, en lui consacrant régulièrement des comptes-rendus (il vaut mieux qu’ils soient brefs) et en assortissant ceux-ci de petites images (la linogravure convient parfaitement à ce genre d’exercice). » Une dizaine d’années durant, Michéa Jacobi a revêtu les habits de ce « piéton chronique » promenant son carnet (…)
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Dans les ruines de Homs
20 septembre 2018, par VaroujanEn plein cœur du conflit, tandis que des millions de Syriens font le choix de l’exil, Marwa Al‑Sabouni, son mari et leurs deux enfants décident de rester à Homs, confinés dans leur appartement. Entre bombardements, tirs de mortier et scènes de carnage, cette jeune architecte assiste à la destruction d’une ville, d’un mode de vie, d’un peuple. Dans ce témoignage, elle montre que l’environnement urbain et l’architecture participent également aux fractures communautaires et aux (…)
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Le miniaturiste
1er février 2006« J’ai apprivoisé les couleurs et réveillé les sensations tactiles inscrites dans la mémoire d’un fils de tailleur ; rêvé sur les bruits d’une langue maternelle perdue, l’arménien, et sur un environnement parental plus ou moins exclusif, plus ou moins encombré. J’ai découvert ainsi Constantinople et le Caucase sans y avoir mis les pieds. Ensuite j’ai interrogé l’amour d’un adolescent pour son père alité, un étrange et doux témoin de la mort hospitalière, dans les années soixante, à Paris. (…)
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Istanbul peut-être
1er mars 1999 -
Moins qu’un chien
4 octobre 2018, par VaroujanÊtre moins qu’un chien c’est, dit Charles Mingus, être noir et musicien de jazz dans une Amérique blanche qui ne quitte l’indifférence ou le mépris de la communauté noire que pour piller ses valeurs culturelles. C’est, heurté aux refus et vexations, à la dépossession, comprendre très vite que, si l’on n’accepte pas de se plier aux codes esthétiques dominants, si l’on est porteur d’un monde aussi neuf et intransigeant que l’œuvre mingusien, l’on ne pourra jamais vivre correctement de sa (…)