Django Reinhardt est mort à 43 ans le 16 mai 1953, frappé d’une congestion cérébrale ; en 2010 a été célébré son centenaire. Dans ces quatre « vies posthumes », trois fictions et une chronique, Patrick Williams imagine que Django survit à cette attaque. À travers le regard, la sensibilité même, des quatre narrateurs — le jeune journaliste de jazz, le critique littéraire, le romancier et l’ethnologue — nous voyons Django sortir de son coma pour embrasser des destins inattendus et pourtant (…)
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Littérature
Articles
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Les quatre vies posthumes de Django Reinhardt
1er mars 2010 -
Au revoir, Piaf
3 septembre 2020, par VaroujanPiaf, Zizou, Sahak, Mickey ou Cardinal, autant de surnoms parmi les protagonistes de ce roman conçu sous la forme d’une partition, qui nous plonge dans un univers clos.
Le narrateur est revenu depuis plusieurs mois, mais il est hanté par ses souvenirs d’un univers militaire aux méthodes héritées de l’époque soviétique.
Tous ses rêves sont envolés.
Il se remémore souvent le destin de son camarade d’enfance qui jouait du piano, noyé dans dans la cuve à mazout d’une usine abandonnée : « (…) -
Paris, librairie arabe
1er mai 2006À partir des années 1980, Paris abrite un nombre croissant d’intellectuels arabes du Moyen-Orient. Réfugiés, opposants politiques, journalistes, écrivains et artistes exilés développent des activités qui font de Paris une ville relais, une « capitale arabe » de la culture. Pourtant, tout au long de la seconde moitié du xxe siècle, la montée en puissance de la référence anglo-saxonne a mis à mal la centralité parisienne, longtemps hégémonique au plan des arts et des lettres. Alors pourquoi (…)
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L’impossibilité du vide
18 mai 2016, par VaroujanCette anthologie propose une promenade dans la ville à travers la littérature. Celle-ci, en donnant consistance à l’espace qu’elle nomme, décrit, évoque, invoque, nous en offre une précieuse intelligence sensible. Ce n’est pas un panorama, mais une sélection personnelle, donc subjective. Depuis le début des années 1980, au gré de ses lectures Jean-Charles Depaule a recueilli ces textes qui, de James Agee à Émile Zola, en passant par Marguerite Duras, Jean Echenoz, William Faulkner, Barbara (…)
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Journal de déportation
1er février 2010Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : « Yervant Odian est-il là ? ». Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va l’entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes arméniens, bien que se considérant presque comme un « privilégié », en raison de son statut d’écrivain reconnu. Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d’horreur devant les situations (…)
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Les passagers d’Istanbul
1er avril 2006« Il a laissé une partie de lui-même là-bas, même s’il ne sait plus très bien d’où il vient. »Ce recueil de neuf nouvelles restitue l’ambiance des familles marquées par l’exil et les souvenirs d’enfance sous forme de chroniques parfois loufoques où se mêlent une tonalité caustique et des bouffées de nostalgie.Les récits sont marqués par l’intemporalité des destins croisés et la difficulté d’être, mais toujours avec humour et tendresse.« Et des années plus tard, alors que tous avaient quitté (…)
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Carcérales
1er février 2000 -
Le piéton chronique,
Carnet de promenades
1er novembre 2011« La marche à pied est une maladie chronique et inoffensive. Elle est commune à une grande part de l’humanité. On peut la rendre plus singulière en la pratiquant dans un espace déterminé, en lui consacrant régulièrement des comptes-rendus (il vaut mieux qu’ils soient brefs) et en assortissant ceux-ci de petites images (la linogravure convient parfaitement à ce genre d’exercice). » Une dizaine d’années durant, Michéa Jacobi a revêtu les habits de ce « piéton chronique » promenant son carnet (…)
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Fresques / Affreschi
1er janvier 2002« J’aime les fresques. J’aime les images nourries d’éléments géologiques. » Après avoir achevé les deux registres de fresques dans le bâtiment rénové des Archives municipales de Marseille, Giuseppe Caccavale propose ici un recueil à trois voix pour dire combien cette pratique séculaire permet de travailler au cœur de la figure. C’est au fil des documents sur toutes les phases de ce chantier contemporain que sont explicitées les quatre opérations essentielles dans l’exécution d’une fresque‑ : (…)
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Fonctions sociales du blues
1er janvier 1999La fréquentation de la musique de blues passe le plus souvent par plusieurs niveaux de perception. Dans une apparence première, due sans doute à une assimilation trop rapide du blues aux negro spirituals et aux chants des esclaves, on s’attend à y trouver des exemples plus ou moins évidents de contestation, voire des incitations à la révolte. Au-delà de cette connaissance superficielle, le Noir que l’on rencontre dans le blues semble se résigner et prendre presque goût à son sort et le genre (…)