David Mangin ne laisse pas de répit au temps. Un trajet en métro, en taxi, un moment à la table d’un café : chaque instant libre, chaque pause ou temps mort est l’occasion pour lui de tracer, au feutre ou au stylo, une impression fugitive, une scène captée sur le vif, un paysage qui évolue… Si « desire line » désigne en anglais le plus court chemin, l’expression est ici synonyme d’instants capturés puis restitués, dans de précieux carnets, en autant de croquis au trait rapide, urgent. Au gré de ces (...)
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Autobiographie
Articles
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Desire Lines
22 février 2015 -
Baston de regards
5 avril 2018, par VaroujanVadim a 24 ans. Il est diplômé depuis quatre mois. Il vit sa première expérience d’architecte dans une grande agence parisienne. Lui aussi, il veut pouvoir se laver dans un bain de paillettes et porter des chemises Alexander McQueen. Il veut qu’on écrive des papiers sur son travail, mais surtout, sur lui. Mais en attendant, tous les matins, il pose ses fesses sur une chaise de bureau en plastique et ses yeux se plantent sur un PC Windows XP. Bien loin du Mac 27 pouces du créa en vogue. Sans autre (...)
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En campagne
5 janvier, par VaroujanFigure originale des métiers de l’urbanisme et de l’architecture, Simon Teyssou mène, à l’écart des grandes agglomérations, une démarche expérimentale dont les méthodes et les objectifs s’inscrivent au plus juste dans les priorités d’aujourd’hui. Avec le Cantal comme lieu-racine, l’actuel directeur de l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand intègre de fait, dans sa pédagogie comme dans sa pratique, les impératifs écologiques et économiques d’un avenir vivable auquel, tous, nous aspirons. (...)
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Embarquement pour l’Ararat
1er novembre 2005« Je me sentais Américain… et pourtant il était clair que ce n’était pas tout. Il devait y avoir quelque chose en moins ou en plus. » C’est à la recherche de ce « quelque chose » que Arlen va s’atteler dans un voyage initiatique, une traversée d’un passé douloureux.Pourquoi son père a-t-il changé de nom ? Pourquoi lui a-t-il toujours refusé toute réponse sur ses origines, usant d’un détachement forcé vis‑à-vis de son ascendance ?C’est cette exploration de tous les méandres de la relation fils-père qui devra (...)
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Journal de déportation
1er février 2010Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : « Yervant Odian est-il là ? ». Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va l’entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes arméniens, bien que se considérant presque comme un « privilégié », en raison de son statut d’écrivain reconnu. Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d’horreur devant les situations d’humiliation, les (...)
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Jours de cendres à Istanbul
1er janvier 2004En une nuit, six cents intellectuels arméniens sont arrêtés dans tous les quartiers de la cosmopolite Istanbul. Cette rafle du 24 avril marque le début du génocide de 1915.La jeune Berdjouhi est l’une de ces épouses qui attendront en vain le retour des déportés. Elle devra vivre seule dans la grande capitale ottomane, devenue hostile.Le récit débute le jour où son mari, le militant Sarkis Barseghian, est emmené. Suivent alors cinq années de solitude où Berdjouhi va lutter contre le désespoir, surmonter (...)
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Imaginer l’évidence
1er mai 2012Ce livre constitue un plaidoyer, par l’un des architectes majeurs de notre époque, destiné à éduquer le regard pour apprendre à observer notre environnement sans focalisation excessive sur ce qui peut apparaître « nouveau ». Pour Álvaro Siza, imaginer ne consiste pas à « inventer » des éléments extraordinaires mais principalement à s’imprégner et à organiser différemment ce que le passé, les lieux ou les autres cultures nous livrent d’idées, de processus, de formes… L’architecte doit pouvoir être qualifié (...)
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Chambres
15 mars 2017, par VaroujanLe souvenir c’est la succession des ailleurs, c’est l’histoire de ces lieux et de ces moments de vie, un voyage en continu. Tracer et verbaliser cette itinérance c’est recourir à une sorte d’épure qui dépasse le simple récit autobiographique. Les cinquante-six chambres exposées en autant de doubles-pages sont celles de l’intime, celles dont l’artiste se souvient suffisamment, celles où elle a vécu un peu. Pour chacune d’elles, un sobre plan dessiné au feutre, accompagné d’un texte comme une réminiscence (...)
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Césarée
13 juin, par VaroujanEn 1913, Vahan Tékéyan est nommé directeur de l’établissement d’enseignement arménien Saint Garabed à Césarée. Il doit prendre le train à Istanbul pour se rendre à Césarée (Kayseri), ville d’origine de ses parents, dont les récits ont bercé son enfance. Tout au long du trajet et du séjour (à partir de septembre 1913), il prend des notes et écrit.
C’est en 1921, sept ans plus tard, que paraîtront ces pages en feuilleton dans un quotidien arménien avec la mention « en souvenir » des élèves, enseignants et (...) -
Le miniaturiste
1er février 2006« J’ai apprivoisé les couleurs et réveillé les sensations tactiles inscrites dans la mémoire d’un fils de tailleur ; rêvé sur les bruits d’une langue maternelle perdue, l’arménien, et sur un environnement parental plus ou moins exclusif, plus ou moins encombré. J’ai découvert ainsi Constantinople et le Caucase sans y avoir mis les pieds. Ensuite j’ai interrogé l’amour d’un adolescent pour son père alité, un étrange et doux témoin de la mort hospitalière, dans les années soixante, à Paris. C’est finalement en (...)