Dans ce recueil, Vittorio Gregotti utilise le mode épistolaire pour proposer une réflexion sur une série de problématiques communes à plusieurs champs de la création et de la pensée contemporaines où l’architecture et l’urbanisme ont toujours leur place. La personnalité et le champ d’activité des destinataires orientent la réflexion et permettent une variété de ton en croisant des disciplines comme l’architecture, l’art, la musique, le cinéma, l’esthétique ou la philosophie. Les « lettres (…)
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Autobiographie
Articles
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Dix-sept lettres sur l’architecture
1er janvier 2007 -
Lumière blanche, ombre noire
14 septembre 2016« C’est l’esprit de l’architecture qui dit que l’architecture n’existe absolument pas… voilà ce que dit l’esprit. Il ne connaît ni style ni méthode. Il est disposé à tout. Et ainsi, l’homme doit cultiver cette humilité qui consiste à offrir quelque chose, à faire une offrande à l’architecture. Un architecte fait partie de ce trésor de l’architecture auquel appartiennent le Parthénon, le Panthéon, les grandes œuvres de la Renaissance. Toutes ces choses appartiennent à l’architecture et la (…)
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Chambres
15 mars 2017, par VaroujanLe souvenir c’est la succession des ailleurs, c’est l’histoire de ces lieux et de ces moments de vie, un voyage en continu. Tracer et verbaliser cette itinérance c’est recourir à une sorte d’épure qui dépasse le simple récit autobiographique. Les cinquante-six chambres exposées en autant de doubles-pages sont celles de l’intime, celles dont l’artiste se souvient suffisamment, celles où elle a vécu un peu. Pour chacune d’elles, un sobre plan dessiné au feutre, accompagné d’un texte comme une (…)
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Moins qu’un chien
4 octobre 2018, par VaroujanÊtre moins qu’un chien c’est, dit Charles Mingus, être noir et musicien de jazz dans une Amérique blanche qui ne quitte l’indifférence ou le mépris de la communauté noire que pour piller ses valeurs culturelles. C’est, heurté aux refus et vexations, à la dépossession, comprendre très vite que, si l’on n’accepte pas de se plier aux codes esthétiques dominants, si l’on est porteur d’un monde aussi neuf et intransigeant que l’œuvre mingusien, l’on ne pourra jamais vivre correctement de sa (…)
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Embarquement pour l’Ararat
1er novembre 2005« Je me sentais Américain… et pourtant il était clair que ce n’était pas tout. Il devait y avoir quelque chose en moins ou en plus. » C’est à la recherche de ce « quelque chose » que Arlen va s’atteler dans un voyage initiatique, une traversée d’un passé douloureux.Pourquoi son père a-t-il changé de nom ? Pourquoi lui a-t-il toujours refusé toute réponse sur ses origines, usant d’un détachement forcé vis‑à-vis de son ascendance ?C’est cette exploration de tous les méandres de la relation (…)
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Journal de déportation
1er février 2010Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : « Yervant Odian est-il là ? ». Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va l’entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes arméniens, bien que se considérant presque comme un « privilégié », en raison de son statut d’écrivain reconnu. Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d’horreur devant les situations (…)
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Une vie d’architecte à Tokyo
21 janvier 2021, par Varoujan« Le critère pour l’architecture après le tsunami est l’humilité. »
Kengo Kuma avait presque 10 ans lorsqu’il visita, à l’occasion des Jeux olympiques de Tokyo de 1964, le gymnase Yoyogi, en forme d’immense poisson, conçu par Kenzo Tange. Ce bâtiment le marqua profondément et suite à cette expérience forte, il décida de devenir architecte.
Passionné par la culture et l’architecture traditionnelles de son pays, où l’usage et le travail des bois sont poussés à une sorte de paroxysme (…) -
Voyage d’hiver
1er juin 1997Ce « voyage d’hiver », Marianne Brausch l’a conduit au long d’un parcours singulier, celui de Paul Virilio : depuis la guerre, véritable champ initiatique et moment du premier écrit — « écrire pour essayer de comprendre » — jusqu’aux considérations les plus récentes du théoricien d’une « accélération de la réalité ». Dialogue sur l’espace, le temps et l’Histoire, ces entretiens ouvrent sur l’épaisseur de sens d’une époque afin de garder « les yeux ouverts sur le réel, après avoir appris à (…)
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Straight Life
1er août 1982 -
L’apatrie
1er novembre 2000Le 4 décembre 1930 en la mairie d’Aubenas (Ardèche) Guldéné et Sétrak devenaient mari et femme. Ils engendrèrent trois enfants : Gayané, Séta et Varoujan.Quinze ans plus tôt, Sétrak avait assisté à la tuerie de sa parentèle dans la ferme de Kharpout en Anatolie. L’enfant Guldéné était une miraculée de la marche de la mort dans le désert de Deir-ez-Zor en Syrie.La France devint leur apatrie d’une étrangeté dont il reste en héritage un amour infini de la liberté et une incessante révolte (…)