« Je ne peux m’ôter de l’esprit que Claude Parent est un artiste, c’est-à-dire qu’il avait cette capacité à être visionnaire, ou plutôt à avoir des visions et à les transcrire aussi bien en dessin, à l’écrit, qu’à travers l’architecture. Il a réussi à créer une vraie relation avec l’architecture que je qualifierais d’émotionnelle, d’esthétique et de sensible […] Cet architecte-dandy au caractère de fashion victim m’a fasciné. » (Dominique Perrault).
« Extirper de son cœur, de sa tête, de (…)
Accueil > Mots-clés > Histoire / Périodes > Années cinquante à deux-mille
Années cinquante à deux-mille
Articles
-
Claude Parent
10 novembre 2022, par Varoujan -
Marseille, 1945-1993
1er décembre 1993 -
Le langage moderne de l’architecture
18 février 2016, par VaroujanDans les années 1970, Bruno Zevi, architecte, historien et critique d’art italien, établit un étrange constat : bien peu d’architectes savent « parler » et « lire » l’architecture. Un seul langage architectonique prédomine : celui du classicisme ; un seul système a tout figé : celui des Beaux-Arts. Il n’y a que l’architecture moderne, avec son langage alternatif autonome, qui peut venir faire exception à la règle académique. Et il y a selon lui urgence car « une fois que le Mouvement moderne (…)
-
La ville est une figure libre
1er octobre 2010La ville ne se décrète pas ?! En perpétuel devenir, elle bouge au gré des modes de vie et des initiatives multiples. Lui conférer des qualités s’impose. C’est par une conduite souple que Laurent Théry opère en abordant la ville dans sa globalité pour en faire une figure libre : ainsi à Saint-Nazaire, sur l’île de Nantes ou dans l’estuaire de la Loire.
Ce Grand Prix de l’urbanisme lui offre l’opportunité d’expliciter le rôle de l’aménageur ou du maître d’ouvrage urbain, et ses méthodes (…) -
L’architecture, les aventures spatiales de la raison
18 avril 2017, par VaroujanLorsqu’on parle d’architecture en France, il semble qu’on affronte un inextricable imbroglio ; de quoi parle-t-on en effet ? Des plans produits à la suite de concours internationaux, des logements fabriqués en France depuis 1945, des idées des architectes sur le bonheur de vivre, des maisons sur catalogue ? Des faits bien établis montrent que l’architecture ne se produit pas dans le vide de l’esthétique et même, qu’elle nous renseigne sur la société dans laquelle elle surgit. Aspect de (…)
-
De la richesse et de la pauvreté entre Europe et Méditerranée
1er octobre 2006 -
Habiter, Entre nature et émotion
24 juin 2022, par VaroujanEmpreinte d’une sensibilité singulière, l’architecture de Maurice Sauzet s’est construite en dehors, si ce n’est à rebours de la pensée moderniste. Son vocabulaire, en harmonie avec l’homme et le paysage, puise au contraire dans le registre évanescent des émotions et des perceptions ; une orientation fondatrice qu’il doit à sa découverte, très tôt dans sa carrière, de l’architecture traditionnelle japonaise et de l’esprit du bouddhisme zen.
Destiné à nourrir l’inspiration des architectes (…) -
Plus grand que la Seine
3 juin 2021, par VaroujanDe Paris à la mer, la Seine traverse les territoires franciliens et normands, leur offrant un débouché sur la Manche et le trafic mondial. Son parcours dessine une vallée, un véritable milieu de vie à l’équilibre menacé par la pression anthropique et le dérèglement climatique.
Comprendre l’espace et conduire des projets dans cet environnement fragilisé nécessite un renouvellement en profondeur des approches et appelle à la mise en place de logiques interrégionales.
En réponse à cet (…) -
Le Corbusier et la question du brutalisme, LC au J1
1er octobre 2013Au cours des vingt dernières années de sa carrière, Le Corbusier expérimente une nouvelle esthétique qui va fortement marquer ses œuvres. Dans cette démarche, sa volonté vise à s’écarter de tout académisme, fut-il moderne, en utilisant la forme comme instrument critique pour inventer une écriture novatrice que les commentateurs ne vont pas tarder à désigner du nom de « brutalisme ». Cette orientation qu’il définit comme la recherche d’une « synthèse des arts » associe autour de (…)
-
Le livre de l’ornement et de la guerre
1er août 2003Une méthode qui chercherait à se tenir au plus près de son objet, et qui donc procéderait par nœuds, construisant de proche en proche un entrelacs, un pattern, une broderie. D’où par effet méthodologique le fait que ce livre ne commence pas et ne finit pas non plus — n’en finit pas : de faire des nœuds et dessiner des arabesques. Est-ce avec la violence, le don, le sacrifice, la beauté ou la sexualité que l’ornement s’enroule pour former un premier lien, une première attache ? Réponse (…)