Dans le contexte mondial d’une urbanisation aveugle et à marche forcée, il y a urgence à ce que l’architecte endosse ses responsabilités éthiques et s’engage sans faille au service du bien commun. Il y a nécessité à ce qu’il délaisse la primauté de l’esthétique pour embrasser pleinement son rôle de rempart contre le désastre écologique et social, et l’érosion généralisée des droits à la ville, à la nature et à la culture. À travers cinq textes importants, l’un des plus grands archéologues et (…)
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Années cinquante à deux-mille
Articles
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Architecture et démocratie
12 mai 2023, par Varoujan -
Papkèn
20 novembre 2024, par Varoujan« Et maintenant, dit Papkèn, nous sommes ici ensemble. Peux-tu me dire pourquoi tu as choisi ce lieu en Haute-Provence aride, cette ruine perdue sur une colline déserte ? »
Il ne s’agit pas ici d’une biographie du père de Ovannès Bodossakis, mais bien d’un récit nourri d’une trentaine d’années d’échanges complices entre un fils et son père dans le cadre d’une bâtisse de Provence. La chronologie s’efface au gré des souvenirs que suscitent un lieu, un parfum, une sensation ; le père va (…) -
Histoires d’architecture
1er janvier 2004À travers l’étude de bâtiments remarquables, qui sont autant d’« Histoires d’architecture », constitutives de l’histoire de l’architecture, ce recueil se voudrait un abrégé des périodes classique et moderne et de leurs sources. Pour chaque exemple choisi, la matérialité du bâtiment, sa façon d’occuper une parcelle, son intériorité, sa lumière, sa construction, ses matériaux, ont été confrontés aux écrits, doctrines ou théories qui guidèrent sa conception, jusqu’à ce que d’objet ce bâtiment (…)
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Le langage moderne de l’architecture
18 février 2016, par VaroujanDans les années 1970, Bruno Zevi, architecte, historien et critique d’art italien, établit un étrange constat : bien peu d’architectes savent « parler » et « lire » l’architecture. Un seul langage architectonique prédomine : celui du classicisme ; un seul système a tout figé : celui des Beaux-Arts. Il n’y a que l’architecture moderne, avec son langage alternatif autonome, qui peut venir faire exception à la règle académique. Et il y a selon lui urgence car « une fois que le Mouvement moderne (…)
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Une cité industrielle en Camargue
1er février 2011Lorsqu’à la fin du xixe siècle, la compagnie Solvay implante sa soudière en Camargue, elle n’est pas en terra incognita. Le territoire de l’étang de Giraud, aux limites indécises, est déjà largement aménagé en saline par Henri Merle, fossés et chaussées y ont laissé leurs marques. Jamais, pourtant, un projet d’une telle ampleur n’y avait été envisagé et dans un temps si court. L’ouvrage décrit pas à pas la création de cette arche industrielle en pleine Camargue, lieu de production, (…)
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Éthique du bâti
1er mai 2005« Je suis un bâtisseur, je suis un homme de chantier, bien plus qu’un théoricien, et c’est peut-être la raison pour laquelle je suis convaincu qu’il n’y a que l’œuvre effectivement construite qui puisse satisfaire aux attentes de la société. Tout compte fait, une œuvre construite est infiniment plus riche qu’un projet et pourtant je peux vous assurer que moi aussi j’ai des projets plein les tiroirs. » « La ville est la maison de l’homme. C’est le lieu qui correspond à la nature humaine, (…)
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Bruno Fortier
1er janvier 2003 -
Le Yale Center for British Art (Louis I. Kahn)
1er janvier 1992« J’essaye aujourd’hui de trouver les expressions nouvelles d’anciennes institutions. L’institution du savoir, disons, qui nous concerne aujourd’hui, commença probablement avec un homme sous un arbre, et autour de lui les gens qui écoutaient les paroles de son esprit. Cette merveille que fut la première classe ne me quitte jamais, et aujourd’hui j’aborde le problème avec un désir pour le sens des débuts. […] L’architecture ne connaît pas de méthode, ne connaît pas de technologie, n’a pas de (…)
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Alep, la maison Ghazalé
25 février 2019, par VaroujanSituée au cœur d’Alep, dans un ancien quartier très cosmopolite, la maison à cour Ghazalé — du nom de ses derniers propriétaires — est réaménagée au XVIIe siècle par une famille chrétienne de notables, ensuite utilisée comme école allemande puis arménienne. Dès les années 1910, elle est inhabitée. Au début des années 1960, l’État commence à acheter la bâtisse qui, dans les années 2000, est prise en charge par la Direction générale des Antiquités et des Musées de Syrie en vue de sa (…)
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Le Corbusier à Cap-Martin
1er février 1988« J’adore ce coin. Et j’ai toujours voulu y construire une petite maison. L’idée m’est venue pendant un voyage de quinze jours en paquebot. Ma cabine mesurait trois mètres sur trois, avec le cabinet et la salle de bain, quinze mètres carrés en tout. Pas un centimètre carré de perdu ! Une petite cellule à l’échelle humaine où pourtant toutes les fonctions étaient prévues. Ma cabane du Cap-Martin est un peu plus petite même que ne fut ma cabine de luxe. Ce qui scandalise surtout mes (…)