1944. Dans l’après-midi du 21 février, vingt-deux membres d’un mouvement de résistance communiste, les Francs-tireurs et partisans - Main-d’œuvre immigrée (FTP‑MOI), sont fusillés au Mont-Valérien. Le procès de ceux que l’histoire retiendra comme étant le « Groupe Manouchian » avait suscité l’acharnement de la presse collaborationniste. Pour cause : vingt d’entre eux étaient des étrangers (arméniens, polonais, italiens, espagnols, hongrois, roumains…), parmi lesquels onze juifs. Dans les jours qui suivirent (...)
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Génocide
Articles
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MANOUCHIAN
28 novembre 2023, par Varoujan -
Le Petit Arménien
20 octobre 2023, par VaroujanPourquoi Alexandre, qui a douze ans, est-il renvoyé du collège, où il se sent pourtant si bien et où il compte de nombreux amis ? Parce qu’il est chahuteur, parce qu’il est un cancre ou parce qu’il est un étranger, un petit Arménien, dont la famille s’était installée à Anvers dans les années trente ? Lui, il n’a rien vu venir. Il aime le sport, le football notamment. Il aime les mots rares et curieux ainsi que les noms de gens illustres, dont il entend parler autour de lui comme Ludwig van Beethoven, (...)
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Mémorial du 24 avril
7 novembre 2016Quatre ans après la nuit tragique de la rafle du 24 avril 1915 à Istanbul, marquant le début du génocide des Arméniens par la Turquie ottomane, un groupe d’intellectuels survivants se donne la mission de commémorer solennellement le souvenir des disparus. Il est alors demandé à Téotig, écrivain et éditeur réputé pour la qualité de ses biographies lui-même rescapé d’années de déportation, de préparer une publication à l’occasion de la première Commémoration de cette date fatidique, en 1919, au lendemain de (...)
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L’apatrie
1er novembre 2000Le 4 décembre 1930 en la mairie d’Aubenas (Ardèche) Guldéné et Sétrak devenaient mari et femme. Ils engendrèrent trois enfants : Gayané, Séta et Varoujan.Quinze ans plus tôt, Sétrak avait assisté à la tuerie de sa parentèle dans la ferme de Kharpout en Anatolie. L’enfant Guldéné était une miraculée de la marche de la mort dans le désert de Deir-ez-Zor en Syrie.La France devint leur apatrie d’une étrangeté dont il reste en héritage un amour infini de la liberté et une incessante révolte contre (...)
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Le livre de ma grand-mère
1er novembre 2013Toute une vie invisible… C’est dans son grand âge que cette grand-mère adorée choisit de partager son secret et de transmettre « l’inoubliable ». « Mes enfants, n’ayez pas peur des morts, ils ne peuvent pas vous faire de mal. Le mal vient toujours des vivants, pas des morts », disait Héranouche Gadarian devenue Seher, la grand-mère de Fethiye Çetin qui écrit ce livre pour « créer une brèche dans le mur et permettre l’écoute, pour ouvrir le cœur et la conscience des gens en Turquie ». Dans ce pays où, dès (...)
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Les noces noires de Gulizar
1er septembre 2005Au printemps 1889, le chef d’une puissante tribu kurde, Moussa bek, lançait ses hommes à l’assaut du village de Khartz, dans la plaine de Mouch, au cœur de l’Arménie historique. Une adolescente, Gulizar, est enlevée, séquestrée dans un harem et convertie à l’islam.Cet épisode banal dans une province orientale de l’Empire ottoman deviendra une « affaire » jusque dans les rapports diplomatiques occidentaux lorsque Gulizar, surmontant ses peurs et sa honte, viendra à Constantinople accuser Moussa bek et (...)
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Jours de cendres à Istanbul
1er janvier 2004En une nuit, six cents intellectuels arméniens sont arrêtés dans tous les quartiers de la cosmopolite Istanbul. Cette rafle du 24 avril marque le début du génocide de 1915.La jeune Berdjouhi est l’une de ces épouses qui attendront en vain le retour des déportés. Elle devra vivre seule dans la grande capitale ottomane, devenue hostile.Le récit débute le jour où son mari, le militant Sarkis Barseghian, est emmené. Suivent alors cinq années de solitude où Berdjouhi va lutter contre le désespoir, surmonter (...)
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La vérité sous la terre
1er août 2006 -
Journal de déportation
1er février 2010Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : « Yervant Odian est-il là ? ». Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va l’entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes arméniens, bien que se considérant presque comme un « privilégié », en raison de son statut d’écrivain reconnu. Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d’horreur devant les situations d’humiliation, les (...)
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Moi, Azil Kémal, j’ai tué des Arméniens
1er avril 2013Le capitaine de l’armée ottomane Azil Kemal est marié à Enza, une Arménienne. En 1915, il reçoit l’ordre de procéder à l’extermination des Arméniens des villages de la région d’Erzeroum. Il va rédiger alors un journal qui relate ces semaines de tourments entre trahison des siens et mission militaire. Le récit s’articule autour de la traduction de ce carnet retrouvé dans les archives familiales du narrateur qui replace les interrogations d’un des acteurs du crime collectif dans un contexte historique plus (...)
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