« Je suis un bâtisseur, je suis un homme de chantier, bien plus qu’un théoricien, et c’est peut-être la raison pour laquelle je suis convaincu qu’il n’y a que l’œuvre effectivement construite qui puisse satisfaire aux attentes de la société. Tout compte fait, une œuvre construite est infiniment plus riche qu’un projet et pourtant je peux vous assurer que moi aussi j’ai des projets plein les tiroirs. » « La ville est la maison de l’homme. C’est le lieu qui correspond à la nature humaine, (…)
Accueil > Mots-clés > Histoire / Périodes > Années cinquante à deux-mille
Années cinquante à deux-mille
Articles
-
Éthique du bâti
1er mai 2005 -
La ville est une figure libre
1er octobre 2010La ville ne se décrète pas ?! En perpétuel devenir, elle bouge au gré des modes de vie et des initiatives multiples. Lui conférer des qualités s’impose. C’est par une conduite souple que Laurent Théry opère en abordant la ville dans sa globalité pour en faire une figure libre : ainsi à Saint-Nazaire, sur l’île de Nantes ou dans l’estuaire de la Loire.
Ce Grand Prix de l’urbanisme lui offre l’opportunité d’expliciter le rôle de l’aménageur ou du maître d’ouvrage urbain, et ses méthodes (…) -
Claude Parent
10 novembre 2022, par Varoujan« Je ne peux m’ôter de l’esprit que Claude Parent est un artiste, c’est-à-dire qu’il avait cette capacité à être visionnaire, ou plutôt à avoir des visions et à les transcrire aussi bien en dessin, à l’écrit, qu’à travers l’architecture. Il a réussi à créer une vraie relation avec l’architecture que je qualifierais d’émotionnelle, d’esthétique et de sensible […] Cet architecte-dandy au caractère de fashion victim m’a fasciné. » (Dominique Perrault).
« Extirper de son cœur, de sa tête, de (…) -
Et puis s’en vont…
1er février 2007Dans le temps de l’exercice du pouvoir des deux figures du commandeur, François Mitterrand et Jacques Chirac, c’est l’histoire d’un quart de siècle de vie politique française qu’illustrent attitudes, combats, rassemblements, doutes, poses… Dans son approche photographique, Éric Franceschi s’attache à « croquer » l’homme politique, quel que soit le type d’apparition publique, en cherchant à cerner les contours d’une relation aux citoyens toujours révélatrice. Ainsi, à travers élections, (…)
-
Le territoire de l’architecture
12 mai 2023, par VaroujanPublié pour la première fois en Italie en 1965, cet ouvrage est un des classiques de la littérature architecturale du xxe siècle. Vittorio Gregotti est alors un architecte très actif et une figure de la scène intellectuelle internationale. Dans ce véritable manifeste, il développe les thèmes fondamentaux de ses préoccupations théoriques et de sa démarche professionnelle — le rapport entre géographie et architecture et la défense d’une approche globale du fait urbain —, ainsi qu’une réflexion (…)
-
Chicago, de la modernité en architecture
1er mai 1997Chicago reste l’archétype de la ville américaine. Et son architecture, marquée du travail fondateur des Sullivan et Burnham, dans un souci permanent d’innovation, la désigne comme centre originel de la modernité architecturale. C’est ainsi que pendant les décennies d’après‑guerre s’impose la figure de Mies van der Rohe dont le rôle tutélaire a longtemps dominé la scène architecturale de Chicago. Certains aspects de son œuvre américaine sont analysés pour montrer en quoi elle a servi de (…)
-
Le Langage hypermoderne de l’architecture
2 octobre 2014Œuvre ambitieuse et inspirée du jeune historien de l’art Nicolas B. Jacquet, ce livre est une vaste entreprise de réflexion qui, outre une approche philosophique du concept de modernité, propose une mise en perspective des grands courants de l’architecture avec, pour objectif, de préciser les contours de ce que serait une architecture « hypermoderne ». Remettant radicalement en cause la condamnation de la Modernité par les vagues post-moderne et déconstructiviste, une première partie (…)
-
Le Corbusier à Cap-Martin
1er février 1988« J’adore ce coin. Et j’ai toujours voulu y construire une petite maison. L’idée m’est venue pendant un voyage de quinze jours en paquebot. Ma cabine mesurait trois mètres sur trois, avec le cabinet et la salle de bain, quinze mètres carrés en tout. Pas un centimètre carré de perdu ! Une petite cellule à l’échelle humaine où pourtant toutes les fonctions étaient prévues. Ma cabane du Cap-Martin est un peu plus petite même que ne fut ma cabine de luxe. Ce qui scandalise surtout mes (…)
-
Dieu. Les monothéismes et le désenchantement du monde
1er septembre 2005 -
La fabrique du bonheur
18 avril 2019, par VaroujanS’aérer, se détendre, se muscler, bronzer en maillot ou en rando, se cultiver. En groupe, en solitaire. Côté mer, côté montagne. D’une décennie, d’un siècle à l’autre, les plaisirs du tourisme et des moments de loisir évoluent en même temps qu’évoluent les valeurs, les rapports au corps et à la nature, les tendances et les sensibilités. De même que, d’une décennie, d’un siècle à l’autre, évoluent les architectures qui les accueillent et leur ressemblent. À la fois reflet des aspirations et (…)