Résultat : architectures low-tech

Poésie sur Alger

Le Corbusier

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L’étoffe des villes

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Trente-sept variations urbaines

Collection : Architectures
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Patrick Donabédian

L’âge d’or de l’architecture arménienne

L'âge d'or de l'architecture arménienne

 

Collection : Architectures
24 × 32 cm, 336 p., 460 illustrations en couleur, relié, 2008.
ISBN 978-2-86364-172-9
Prix : 25 €

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  • Un extrait 

Au moment où l’Empire byzantin et les grands foyers d’Orient traversent une phase de stagnation dans leur développement architectural, l’Arménie (et avec elle la Géorgie), au cours du viie siècle, bénéficie d’un contexte historique et socio-politique favorable qui permet une vitalité culturelle exceptionnelle. Des dizaines de monuments sont réalisés qui illustrent, par leur foisonnement et leurs qualités techniques et décoratives, ce que l’on peut appeler l’âge d’or de l’architecture arménienne.
Au moment où l’Empire byzantin et les grands foyers d’Orient traversent une phase de stagnation dans leur développement architectural, l’Arménie (et avec elle la Géorgie), au cours du viie siècle, bénéficie d’un contexte historique et socio-politique favorable qui permet une vitalité culturelle exceptionnelle. Des dizaines de monuments sont réalisés qui illustrent, par leur foisonnement et leurs qualités techniques et décoratives, ce que l’on peut appeler l’âge d’or de l’architecture arménienne.
La période qui commence à la fin des années 620 avec les victoires de l’empereur Héraclius est marquée par une impétueuse activité. Au terme de quelques décennies où l’on assiste à une multiplication des chantiers et à l’élaboration de solutions souvent très innovantes, l’Arménie se trouve dotée d’un langage constructif nettement identifiable, propre à ce moment singulier, avec toute une grammaire de structures, de dispositifs, de procédés et motifs de décor. Ce vaste arsenal marquera durablement le langage architectural, tant arménien que géorgien, y compris durant le renouveau de la période médiévale, quelques siècles plus tard, et jusqu’à nos jours.


Patrick Donabédian se consacre depuis une trentaine d’années à l’art médiéval du Caucase du sud et notamment à l’architecture sacrée de l’Arménie médiévale, structure et décor. Ses travaux portent principalement sur les édifices érigés à la période paléochrétienne et préarabe (IVe-VIIe siècle) et sur ceux bâtis sous la domination mongole (XIIIe-XIVe siècle). Outre de nombreuses études, il a publié Les Arts arméniens (avec Jean-Michel Thierry, 1987) et a collaboré au catalogue Armenia sacra (Louvre, 2007). Parallèlement à ses travaux scientifiques, il a longtemps servi la diplomatie française en qualité de conseiller culturel en Europe orientale, avant de réintégrer l’université ; il est aujourd’hui responsable du département d’études arméniennes à l’Université d’Aix-en-Provence et membre du Laboratoire d’archéologie médiévale méditerranéenne (LAMM, UMR 6572, CNRS).