Collection Photographies

Andoni Canela, Rodolfo Chisleanschi

Planète football

Planète football

Traduit de l'espagnol par Benito Pelegrin, préface de Jean-Pierre Papin.  

Collection : Photographies
26 × 18 cm, 208 p., 95 photographies en couleur, 2006.
ISBN 2-86364-165-4
Prix : 10 €

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« En regardant les photographies de Andoni Canela on se rend compte que ce jeu de ballon qu’ont inventé les Anglais, il y a un peu plus d’un siècle, s’est diffusé partout, exprimant l’identité particulière de chacun des lieux où il s’inscrit, et qu’il est devenu ainsi un véritable art populaire planétaire. Un jeu bien réglé mais qui autorise l’imagination, une liberté de tous les instants et qui a le don de nous rendre tous égaux. Le football est vu ici comme un voyage, un dépaysement, mais toujours avec ces repères qui forgent les paysages : deux poteaux et une transversale — les cages, les "bois".
« Que disent d’autre ces photographies venues du monde entier, si ce n’est que ces enfants ont le football authentique en eux, même s’ils ne portent pas de maillots couverts de slogans publicitaires et que leurs chaussures ne sont pas rayées de bandes blanches… Ils ne connaissent sans doute pas les subtilités des systèmes de jeux et peu importe quand on essaye de manier la balle sur des pavés, un tapis de cailloux ou un champ inondé. L’important c’est de reproduire une gestuelle qu’on garde en mémoire, un jeu sans artifice, pour prouver que quel que soit le paysage ambiant — une grande ville, une plage, un désert — la seule présence des "cages", même bricolées ou symboliques, suffit à désigner le sport que l’on pratique.
« J’ai toujours pensé que pour bien jouer au football, il fallait que chaque action de jeu soit vécue comme la plus importante de sa vie. Mais sans jamais pour autant oublier qu’il y a bien d’autres priorités que le football dans le monde. À voir le plaisir qu’éprouvent tous ces enfants à jouer, je ne peux m’empêcher de penser à tous ceux à qui la vie n’a pas donné cette chance, qui souffrent parfois dans leur corps, mais dont le regard ou les sourires nous disent tant… »
Jean-Pierre Papin