Les cartes s’imposent à nous dans les rues, les écrans, les esprits. C’est désormais à travers elles que nous percevons et pensons le monde. Parce que la cartographie est devenue un enjeu majeur, les artistes l’ont reprise d’assaut, bousculant géographes, ingénieurs, militaires et informaticiens. Remettant en cause l’idée même de neutralité cartographique, les plasticiens font et défont les cartes, jouent avec les formes, les couleurs et les mots du monde. « Mappamundi » rassemble une (…)
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Géographie
Articles
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Mappamundi,
art et cartographie
1er mars 2013 -
Nord-Cameroun, montagnes et hautes terres
1er avril 1982L’architecture traditionnelle — pour conserver l’appellation la plus directement signifiante — reste l’enseigne ethnique la plus démonstrative, mais aussi, souvent, la plus menacée. La Collection Architectures traditionnelles se propose de dresser, dans une grande diversité de situations géographiques, un état de l’architecture, tout en relevant les strates du passé et en projetant des évolutions en cours. Elle questionne cette manifestation la plus complète sans doute des cultures humaines, (…)
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La maison kanak
1er octobre 1990 -
Les Pygmées d’Afrique centrale
1er mars 1984 -
Marcel Roncayolo, sur les pas d’un géographe singulier
20 octobre 2023, par VaroujanCe livre est un hommage vivant à Marcel Roncayolo (1926‑2018), géographe et penseur dont les travaux ont marqué plus d’un demi-siècle de réflexion sur la ville. Réunissant les contributions des principaux héritiers de sa pensée, il aborde les fondamentaux sur lesquels Roncayolo a bâti son œuvre originale : une méthodologie adaptée à l’étude de la ville, qui s’est avérée essentielle dans la compréhension épistémologique du tissu urbain ; une approche analytique combinant le temps, l’espace (…)
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Des maisons pour sauver le monde
20 octobre 2022, par VaroujanCet ouvrage consacré à l’adaptation de l’habitat aux menaces qui pèsent sur notre planète est une combinaison des genres. Beau livre par ses dimensions et sa mise en valeur visuelle, il s’adresse aussi bien aux acteurs du bâtiment qui souhaitent adopter une démarche plus écologique qu’au grand public en quête d’idées inspirantes qui font envie et donnent de l’espoir. C’est en outre un appel à l’action pour se mettre au diapason des urgences mondiales ; et, enfin, le témoignage au travers de (…)
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La case obus
1er décembre 2003La case obus est cette forme architecturale si singulière qu’elle avait marqué André Gide lors de son séjour en Afrique dans les années vingt. Notées par tous les voyageurs et missionnaires comme formes inédites, ces architectures ont été attestées dans le Nord Cameroun et au Tchad où vivent les Musgums, peuple de pêcheurs et d’éleveurs de poneys. Véritable curiosité coloniale, elles ont suscité de nombreuses descriptions imagées : « poterie cuite par le soleil ardent », « pains de sucre », (…)
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La Nécessité du paysage
28 décembre 2018, par VaroujanIl y a le paysage décor, marchandise esthétique. Et il y a l’autre, le paysage profond, essentiel, nécessaire. Un paysage certes reflet et dépôt des dégradations que lui inflige l’activité humaine ; mais néanmoins, dans le même temps, miroir d’aspirations, de pratiques et de désirs pour l’habitabilité du monde. Les signes se multiplient aujourd’hui de nouveaux rapports à la campagne et à la ville. Des formes de vie différentes cherchent à s’expérimenter, des géographies alternatives (…)
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L’homme et sa maison
21 mai 2021, par VaroujanFigure pionnière et incontournable de la géographie française, Pierre Deffontaines publie ce texte majeur en 1972, peu de temps avant sa mort.
Le géographe a alors dans ses bagages de « voyageur actif » d’innombrables lectures, carnets de terrain et dessins sur le vif ; de quoi nourrir abondamment plusieurs monographies régionales mais, surtout, donner corps à cet ambitieux volume sur la diversité des hommes au prisme de leur « marque essentielle » : la maison.
De branchages ou de (…) -
Le piéton chronique,
Carnet de promenades
1er novembre 2011« La marche à pied est une maladie chronique et inoffensive. Elle est commune à une grande part de l’humanité. On peut la rendre plus singulière en la pratiquant dans un espace déterminé, en lui consacrant régulièrement des comptes-rendus (il vaut mieux qu’ils soient brefs) et en assortissant ceux-ci de petites images (la linogravure convient parfaitement à ce genre d’exercice). » Une dizaine d’années durant, Michéa Jacobi a revêtu les habits de ce « piéton chronique » promenant son carnet (…)