Résultat : un futur sans rupture

Claude Massu

Chicago, de la modernité en architecture

Chicago, de la modernité en architecture

 

Collection : Eupalinos / A+U
15 × 23 cm, 336 p., 117 photographies et plans, bibliographie, index des bâtiments cités, index des architectes cités, 1997.
ISBN 2-86364-606-0
Prix : 18 €

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Chicago reste l’archétype de la ville américaine. Et son architecture, marquée du travail fondateur des Sullivan et Burnham, dans un souci permanent d’innovation, la désigne comme centre originel de la modernité architecturale. C’est ainsi que pendant les décennies d’après‑guerre s’impose la figure de Mies van der Rohe dont le rôle tutélaire a longtemps dominé la scène architecturale de Chicago. Certains aspects de son œuvre américaine sont analysés pour montrer en quoi elle a servi de modèle au travail de grandes agences de la ville, telles Skidmore, Owings et Merrill, ou C. F. Murphy. Par ailleurs, Bertrand Goldberg qui a exploité les possibilités constructives du béton armé et Walter Netsch avec sa théorie des réseaux illustrent l’alternative à l’architecture structurale d’inspiration miesienne. La vague postmoderniste initiée dans les années soixante‑dix est abordée dans son double aspect par une étude détaillée de la production théorique et des réalisations de plusieurs architectes — Stanley Tigerman, Thomas Beeby ou Helmut Jahn — qui ont marqué de leur influence, outre le décor urbain de Chicago, la production architecturale internationale. L’essai d’interprétation qui conclut l’ouvrage tente de décrypter les liens parfois ténus entre l’architecture moderniste et postmoderniste à Chicago au‑delà des ruptures proclamées et replace le débat entre ces deux tendances dans une perspective historique et spatiale élargie, dépassant Chicago et le contexte de la culture américaine contemporaine.